Comme une rentrée des classes dans un niveau supérieur. Dans un grand collège, sans repères.

Une nouvelle étape. Grandir. C’est ce que nous avons fait avec Jennifer en organisant notre premier regard croisé entre l’hypersensibilité et notre premier sujet : la nutrition. Une grande conférence pour l’une comme pour l’autre.

Nous nous y sommes préparées et avons réussi haut la main l’examen d’entrée : vous étiez plus d’une centaine de personnes à être inscrites…sans compter la liste d’attente qui nous a encouragé à créer un Bis.

Notre cartable bien rempli, les révisions faites, le jour j est arrivé.

Vous imaginez ? Elle et moi, comme deux copines qui se tiennent la main, nous avons poussé les portes d’un tout nouveau lieu d’apprentissages. Hors de nos sentiers battus, complètement sorties de notre zone de confort, nous avons pris notre courage à deux mains et avons proposé ce qui nous tient à cœur. Parce que toutes les deux sommes convaincues que l’hypersensibilité peut sublimer une existence.

Alors bien sûr, nous étions fébriles, bafouillantes, balbutiantes…allions-nous être à la hauteur ? Parviendrons-nous à ce que nous souhaitions ? Créer plus qu’une conférence, une expérience? Il semble que la pari a été relevé.

Heureusement, nous avions un invité entrainant. Plus grand que nous (au propre comme au figuré), Olivier a mis son regard bienveillant dans le nôtre, lui, n’avait aucun doute. Nous avions largement notre place dans ce nouvel espace. Son expérience le confirmait.

Il nous a fallu, avec Jennifer, accepter ce rôle de débutantes, de première fois…parfaitement imparfaite. Elle, dans son rôle d’organisatrice de conférences et moi dans celui d’initiatrice conférencière-intervieweuse.

Mais comme dirait l’autre : nous l’avons fait ! Et pour cela, je la remercie d’être cette copine de classe avec qui on créé des souvenirs, on vit des expériences profondes, magiques. On se ramasse des claques, on rit, on pleure, on s’enthousiasme, on se soutient.

Aujourd’hui, on prend nos cahiers de niveaux supérieurs et on travaille, on perfectionne, on bichonne. Quelle chance d’en être arrivée là. Honorées, nous allons tout mettre en œuvre pour que ces grandes conférences vous parlent, vous touchent, vous donnent des outils pour mieux vivre votre hypersensibilité.

Merci à toutes celles et ceux qui nous ont soutenu : nos maris, nos enfants, le public, les médias, nos amis, notre famille et Laure qui a su créer une expérience extraordinaire grâce à ses chocolats!!!

Notre grande sensibilité à toutes les deux, nous rend vulnérable envers les autres et exigeantes envers nous-mêmes.

Alors comme après un premier jour dans un nouveau collège, il nous faudra une petite semaine pour digérer…comme quoi on reste dans le thème de la conférence.

Mais on peut d’ores et déjà vous annoncer que :

Le 24 mai, nous proposons la même conférence (pour toutes celles et ceux qui n’ont pas pu venir à la première ) au même endroit et à la même heure : Regards Croisés entre l’hypersensibilité et la nutrition, avec Olivier Bourquin.

Le deuxième semestre, nous serons davantage dans le canton de Vaud avec non seulement un regard croisé sur l’hyperensibilité et la nutrition, mais également un regard croisé sur l’hypersensibilté et l’argent avec Christian Junod.

Nous vous souhaitons à toutes et tous de sublimer votre sensibilité comme bon vous semble, de vous autoriser à le faire, de vous entourer pour le vivre.

Alors non, le chemin n’est pas toujours plat. Mais il vaut la peine d’être emprunté. Si nous pouvons vous donner envie de mettre à profit votre hypersensibilité, alors nous aurons déjà atteint notre objectif. Et je terminerai avec cette chanson qui tourne en boucle dans ma tête depuis le jour de cette conférence:

« Quand la tempête a su
Que des mélodies pouvaient s’échapper du vent
Et se retrouver dans le cœur des gens
Celle-ci s’est dit

Nulle raison d’envier le soleil

Je ferai danser les gens au rythme de mes pleurs
La tourmente de mes chants viendra réchauffer les cœurs
Réchauffer mon cœur« 

Zaho de Sagazan