« Le secret de la fortune, c’est la possession de la joie. »

« Bien venu des dieux et des hommes est l’homme qui croit en lui. Pour lui, toutes les portes s’ouvrent à deux battants… « … » « Parce qu’il a marché dans sa propre voie et qu’il a dédaigné notre approbation. » Emerson.

Mon été avec ce penseur, philosophe, me remplit de joie. Il nourrit mon âme. J’aime les pionniers, les précurseurs. Il en est un. Pour qui sait les déchiffrer, ses écrits sont incroyablement modernes.

Comme je vous l’avais promis, je continue mon voyage au cœur de la confiance en soi.

Être qui l’on est, droit, intègre comme le préconise Emerson, me rappelle immanquablement les blessures de l’âme dont parle Lise Bourbeau. Comment pouvons-nous nous tenir droit sans avoir guéri en partie ces blessures qui nous perforent ? Comment pouvons-nous sentir cette force de l’unité, lorsque les souffrances, les mémoires nous mettent en miettes ?

Pour tous ceux qui le vivent, nous pouvons constater que chaque blessure conscientisée est en partie guérie, nous aidant à sentir en nous la plénitude, la paix entre nos opposés…par conséquent plus confiant : nous pouvons tout être !

La confiance en soi semble un état intérieur subjectif. Il se peut que nous passions pour confiants, alors qu’au fond nous tremblons comme des mouches. Les plus fins observateurs et les grands sensibles ne s’y laisseront pas bernés. L’incongruence, nous sautent au nez. Peu importe. Nous avons beau feindre, si notre intérieur est en vrac, nous nous mentons à nous-mêmes. Toutefois, c’est parfois en expérimentant, en challengeant notre confiance en nous par des « confrontations » avec l’extérieur que l’intérieur se renforce. Un joyeux va-et-vient. Un transvasement des forces.

Enfant, nous osons. Puis grandissant, les codes, les normes nous font douter. Douter de notre être, de notre sensibilité. Nous perdons de vue notre voie…pour pouvoir être avec les autres, par peur du rejet, de l’abandon, de l’humiliation (dois-je vraiment nommer toutes les blessures de l’âme ?). Puis adultes, emmaillotés, serrés dans des camisoles de forces, perdus par des concepts qui ne sont pas les nôtres (juste pour plaire), notre foi en nous crie ! Nous ne savons plus faire avec qui nous sommes vraiment et devons retrouver le chemin qui mène à notre terre intérieure. J’utilise ce terme, car en médecine chinoise, il est bien question de cet élément quand il s’agit de confiance en soi. La terre. Celui sans lequel nous ne serions pas humains. Les organes reliés à la Terre sont la rate et l’estomac. Situés au niveau du plexus solaire, ils sont centraux. Depuis cet espace tout peut rayonner et tout doit être digéré. Un événement traumatisant aura un impact sur la confiance en soi s’il est mal assimilé. Au contraire, une expérience positive, vous rassurera et vous donnera de l’aplomb pour aller de l’avant.

La confiance en soi semble variable, ébranlable. Vraiment ?

Qui et où est donc cet homme qui croit en lui et dont les battants de portes s’ouvrent sur son passage, comme le décrit Emerson ? Comment sentir cette force intérieure, si ce n’est qu’après avoir guéri certaines de nos blessures, il faille oser lâcher prise ?

La suite de mon histoire avec la confiance en soi, va certainement questionner ce fameux lâcher-prise qui s’entend si mal avec les inquiétudes se logeant, elle aussi au même endroit que la confiance en soi selon les maîtres taoïstes : dans la rate et l’estomac.

Avec Amour pour qui vous êtes.

Aline

Les Ateliers Créatifs pour Ados sur le thème de la confiance en soi débutent le 11 août. Les inscriptions sont ouvertes. Infos sur www.tombeduciel.ch

 

Bibliographie: Ralph Waldo Emerson: « La Confiance en Soi »